jeudi 13 mai 2010

Big fish, l’art de la pêche féminine…

Enfin, voici revenue la saison de la pêche, les vrais week-ends de gars, durant lesquels ils relâchent en toute impunité leurs bedaines et tout de sortes de sons bizarres de leurs corps, dont je vous éviterai ici l’inconvenante nomenclature. Enfin, un endroit ou les hommes peuvent ronfler et maintenir une hygiène corporelle douteuse sans déplaire aux gentes dames. Oui, c’est si agréable la pêche, le corps enduit de Muskol, les doigts pleins de jus de vers gluant, affalé dans une chaloupe une bière entre les jambes, écoutant attentivement les confidences silencieuses de leur comparse de trôle en cuissardes de caoutchouc… Le tout en se faisant mouiller sur la tête à 3 degrés Celsius, dans l’espoir d’appâter la plus belle truite! Celle qui nous fera remporter un autre concours que celui du rot le plus sonore!!!

La pêche en régions sauvage c’est vraiment fabuleux, même si les hommes en reviennent bien plus souvent couverts de piqures de mouches noires que de gloire!!!

MAIS, quand est-il les filles, de la pêche au féminin, la pêche au GROS poisson mâle? «The Big fish»

Chaque femme célibataire, rêvant de changer ses statuts Facebook et Réseau contacte, devrait apprendre l’art de la pêche, la vraie pêche professionnelle et artistique, celle qui demande subtilité, patience et doigté…
Voici donc quelques trucs de pro, dégottés dans le mensuel de Sentier chasse et pêche «GIRL»…

Tout d'abord, il faut choisir son lac et l’espèce de poisson recherché, tous savent que le brochet est un poisson coriace et difficile à appâter, si ce genre de spécimen est votre choix vous devrez vous lever encore «plus de bonne heure!» Et multiplier, par trois vos talents…Et votre patience! Il est primordial de savoir quelle espèce nous convient afin de ne pas se décourager, car bien que la pêche est un sport, elle n’est pas censée être un sport dangereux, elle se doit aussi d’être agréable…

Il faut se préparer, physiquement, en employant nos plus beaux atours, d'aucuns savent que les cuillers brillantes et les mouches colorées attirent à coup sûr le regard! Et surtout mentalement, c’est indispensable, un bon pêcheur se doit de débarrasser son esprit d’inquiétude et d’analyse inutile, pour pouvoir se laisser guider par son instinct, devenant ainsi à l’affut du moindre clapotis.

Lorsque le poisson est repéré, demeurer calme et lui faire miroiter nos cuillers tout doucement… Soyez à son écoute, le poisson aime qu’on s’intéresse à lui et c’est aussi la meilleure façon d’apprendre à le connaitre, afin de savoir si l’on a vraiment envie de le déguster!
Puis, on laisse traîner notre ligne comme ça sans presse, nonchalamment et coquinement…Jusqu’à ce qu’il titille, le leurre ou le vers…

À ce moment attention! Restez vigilante, il ne faut jamais s’exciter pour un simple titillement! Le poisson à la fâcheuse habitude de titiller, sans pour autant mordre! Pour l’instant nous n’avons qu’une simple touche!
C’est plutôt le moment de taquiner le poisson…Nous lui en donnons un peu, nous le laissons désirer l’appât et nous en profitons pour l’étudier. Anticipez le moment ou il mordra…
Gare au geste brusque, qui le ferait fuir! Un bon pêcheur ou une bonne pécheresse sait tirer profits de son moulinet! Il sait que le poisson a besoin de suffisamment de fils pour avoir vraiment l’impression de s’accrocher par lui-même!
Le nombre de titillement est variable, selon le vécu et la personnalité du dit poisson. Un poisson ayant souvenir de s’être écorché les branchies sur un hameçon passé, mettra assurément plus de temps à s’accrocher…Je vous conseille donc de trôler, lascivement votre poisson. Il mordille, vous tirez deux ou trois très petits coups, juste agaçant, et vous lui déroulai du fil, vous répétez l’opération une, deux ou trois fois, selon la psychologie du spécimen!

Bientôt, le silence deviendra roi, le lac se fera calme et le nuage de mouches noires, quittera le sommet de votre tête…Ce sera «THE MOMENT»!

Dès l’instant où votre poisson mordra goulument votre hameçon, vous tirerez d’un coup sec avec toute l’assurance et la conviction du pêcheur aguerri…Dans l’osmose d’une décision commune, le poisson désirant l’hameçon et la pêcheuse désirant le poisson!!!!

Évidemment, il gigotera au bout de votre ligne, mais il s’apaisera dans vos confortables filets, puis lorsque vous le libèrerez de votre hameçon, il se laissera aller à vos bons soins, jusqu’à ce que vous le savouriez avec appétits!!!

Bonne saison de pêche!

lundi 26 avril 2010

Pour qui nous prenons-nous?

Je me suis interrogée la semaine dernière… En fait, j’étais complètement abasourdie par cette éruption soudaine. Non, pas celle d’un furoncle faisant éruption sur mon joli minois. Ces éruptions nous rebutent, mais nous pouvons les mater à coup de pinçage, de bain d’alcool et d’une généreuse croute de cache cerne, ne servant qu’a nous berner sur l’évidente apparence de cet intrus!!!!
Non, j’étais plutôt éberluée par l’entrée en éruption du volcan Eyjafjallajökul, hey, hey, je fais cultivé, mais ne me demandez pas de prononcé ce nom avant d’avoir consommé un minimum de 5 verres de rouge !
Je me suis surprise à me trouver bien futile avec ma petite vie, mes petits problèmes et ce que je perçois comme étant de grandes aspirations.
Ce volcan m’a fait réaliser encore une fois combien l’espèce humaine, dont je suis, est prétentieuse...Imbue d’elle-même…
Nous ne sommes que de pauvres envahisseurs, capitalistes et irresponsables.
Nous construisons de plus en plus gros, de plus en plus grand, des villes entières ou nous nous entassons les uns sur les autres. Des bâtiments à l’épreuve du feu, protégé par des systèmes de plus en plus sophistiqués. Dubaï est une preuve ahurissante de ces constructions aussi honteuses que vulnérables. Des bâtiments énormes érigés sur des chapelets d’îles préfabriqués…
Nous sommes littéralement en laisse, enchaîné à nos portables nous procurant encore plus un sentiment de sécurité, pour nos proches et nous même. Bientôt, il nous faudra un mot de passe pour utiliser les toilettes, nous qui ne savons déjà plus quel code inventé d’ultimement secret, afin de se protéger des fraudeurs et de tous ces vautours avides de nous dérober notre compte d’hydro !!!
Nous nous faisons vacciner, par peur d’être décimés. L’inventeur du Purel coule des jours paisibles dans un manoir quelque part à « l’abri du besoin». Vous connaissez cet endroit? C’est une petite oasis ou l'on y retrouve, plein de gens qui on inventé quelque chose pour nous faire peur, quelque chose qui nous fera paraître plus important que notre voisin ou quelque chose qui nous apportera la richesse!!!
Beaucoup de gens ont une villa à l'abri du besoin, c’est un endroit recherché. Rhonda Byrne, auteure du livre le secret, George Heilmeier inventeur des écrans ACL, Max Ca$h inventeur de la marge hypothécaire! Ou encore, Oncle Tom inventeur du Willi Waller two thousand six!
Oui, nous sommes «BIG» comme dirait l’autre. Mais certainement pas si tout puissant que nous aimerions le croire. Nous sommes immensément crédules, nous croyons que toutes nos avancées technologiques et nos dollars nous protègeront de tout. Et vous remarquerez que bien souvent, plus nous sommes riche, plus la cupidité nous rends présomptueux face à notre omnipotence.
IL n’y pas de montant d’argent pouvant nous assurer une vie sans tracas ou sans maladie. Il n’y pas de fortune, si faramineuse soit elle, qui peut construire des villes indestructibles. Quelle que soit l’opulence dont nous bénéficions, jamais nous ne contrôlerons la nature.
2010 n’a qu’un trimestre d’écoulé et déjà l’espèce humaine s'est fait remettre en pleine face que jamais elle ne pourra assujettir la terre. Le 12 janvier séisme en Haïti plus de 235000 morts, 1.2 million de sans-abris, une reconstruction évaluée à 11.5 milliards de dollars. 27 février séisme au Chili, plus de 500 morts, 2 millions de sinistrés, dégâts estimé entre 15 et 30 milliards de dollars. 14 avril séisme en Chine, plus de 700 morts, et des dégâts considérables.
Et puis voilà, maintenant un volcan et oui un volcan nommé l'Eyjafjallajökul qui obligea les autorités, à fermer l’espace aérien durant 3 jours. 1,7 milliard de $ en perte pour les compagnies aériennes, 1.2 million de personnes par jour clouées au sol, des présidents de multi nationales, Des VIP et même LE président des États-Unis d’Amérique, cet ultime symbole de toute puissance. Tous n’ayant d’autre choix que de s’incliner devant cette force de la nature! L'ampleur de cette crise a éclipsé celle du 11 septembre 2001, qui elle n’était pas de cause naturelle…
Alors, courrons vite nous procurer tous ces bidules et ces gugusses derniers cri et absolument nécessaire à notre vaniteux bonheur et continuons à nous offrir l’illusion à prix d’or, que nous contrôlons quoi que soi de nos vies souvent trop vides.
Mais dépêchons-nous, car si les Mayas furent un peu radicaux en nous prédisant la fin du monde pour 2012, il semble maintenant évident que si nous ne prenons pas conscience de l’influence néfaste que nous avons sur notre environnement, celui-ci nous le fera comprendre par la force. Tout comme un corps nourri aux excès finit par nous faire souffrir, une planète nourrie aux excès nous criera sa douleur… Malgré tout ce que faisons, tout ce que nous achetons et tout ce en quoi que nous croyons, nous ne sommes pas plus important que la nature ou les animaux. Nous sommes cependant de toutes les espèces utilisant cette planète, de bien loin, la plus destructrice.
En conclusion, je vous laisse sur une réflexion de l’auteur haïtien Dany Laferière, qui m’a beaucoup touchée… «Après ce séisme, dit-il; j’ai voulu voir avec mes yeux d’ écrivain, pas ceux des journalistes qui ne montrent que l’horreur du drame… Un regard plus poétique… Je suis sortis et ce que j’ai vu, se sont les arbres et les fleurs qui n’avaient pas bougé, aucunement altéré par la nature s’étant déchainé…
Ce qui s’est écroulé est ce que nous avons construit… Ce qui vient de la terre est demeuré intact et en vie…»
Ça me porte à réfléchir…
Et si nous nous rapprochions un peu plus de la terre,.. Un peu plus du vrai?

dimanche 4 avril 2010

Le mâle québécois se fait patiner!

Vendredi soir sortie de fille biannuelle, après un copieux repas bien arrosé, je me retrouve avec 10 autres comparses dans un club populaire de la rue Saint-Laurent.
L’endroit est bondé et animé d’une ambiance festive. Les gens y vont pour avoir du fun et pour plusieurs célibataires, peut-être y faire quelques rencontres intéressantes…
Mes copines et moi investissons un coin surélevé du club. La hauteur m’offre une vue imprenable sur les clubeurs (ses) dispersés autour du bar central se trémoussant sur la musique entrainante du DJ.
Tout en me déhanchant au son du giggaboum, je jette un regard à cette faune éclectique; Québécois 100% pure laine de souche, Italiens, Latinos, quelques Arabes, même le cousin de Ben Ladden a le diable au corps caché sous sa barbe hirsute et son turban!!!
Ce que j’aime particulièrement lors de ces soirées, c’est d’observer les gars jeter des regards aux filles et me faire de petites gageures mentales sur qui réussira son approche et qui essuiera la défaite! J’aime bien voir aussi, combien de temps prendra le monsieur avant de faire sa première tentative…
Mes observations en cette soirée ne furent malheureusement pas différentes qu’à toutes mes autres sorties…
Les mâles hétéro 100% québécois pure laine de souche, se font toujours patiner par les autres.
Les Italiens et les Latinos se tiennent les épaules droites le torse bombé et le regard fier, ils lancent des oeillades sans équivoque, accompagnées d’un sourire, d’un signe de tête ou d’un cheers. Clair net et précis, ils annoncent leurs intentions.
La tactique est simple, si la fille leur retourne le sourire. Le signal est donné. Casanova s’approchera dans les minutes suivantes. Verres à la main, il complimentera la dame, se présentera et lui demandera son nom. Ils lancent au but.
Les Italiens et les Latinos ne craignent pas le refus, ils sont généralement très respectueux, ils ont le sens du feeling, cela leur vient naturellement. C’est pourquoi ils font danser et rire les filles. Ils ont le sens du plaisir et cela leur permet de s’introduire facilement dans un petit groupe de filles. Et au final, s’ils constatent que la fille a plus ou moins d’intérêt ils s’éloignent de la même façon qu’ils s’en sont approchés. Ils ne sont pas traumatisés, dans leur égo mâle. Ça fait partie des risques et qui ne risque rien n’a rien!
Le québécois pure laine, lance des regards furtifs, du coin de l’œil en catimini. Difficile pour une fille d’accrocher le regard fuyant du québécois. Lorsque par hasard ou parce que la demoiselle, prends les commandes et croise leurs regards, ils cherchent par tout les moyens à se dérober, tant ils en sont mal à l’aise!
Ou, il y a ces mâles québécois se tenant en petit comité avec leurs Coors light et leurs épaules par en bas. Ceux-ci surveillent si une fille lance un regard à un des gars de la gang et ricanent comme des adolescents!!!
Et finalement, il y les deux Québécois tout seuls sur le bord du mur, le regard hagard, debout comme des piquets, tel popa et moman au lit, avec leurs Molson Ex. Ceux-là attendent littéralement qu’une âme en peine ou charitable, vienne les décoller de leur mur.

Bon d’accord, chacun sait que les flirts de bar, ne vont souvent pas bien loin à l’exception faite de quelques belles histoires ici et là.
Cependant, les soirées dans les bars sont faites pour s’amuser, et faire de belles rencontres. Pour se faire, ça demande un minimum de laissé aller et de dérision.

Selon mes observations; les Italiens et les Latinos se sont bien amusés, ils ont dansé le «froti-frota», flirté, et plusieurs ont semblé avoir des approches convaincantes…Ont-ils tous dormi en cuillère? Je ne crois pas, mais ils sont surement sortis du club avec un numéro de téléphone ou un courriel!
Le cousin de Ben Ladden, fut un véritable «party animal», mais son fantasme de burka en léopard les repoussa toutes!
Les Québécois pure laine, de souche?
Ceux qui ont passé la soirée à rigoler de la fille qui les regardait avec les copains, ont aussi fini cette soirée seule. Puisse que ces filles se sont désintéressés et ont acceptés les «shooters» des Latinos!
Les deux Québécois sur le bord du mur ont terminé leur soirée comme d’habitude. Les «boss boys» sont venu les prendre et les ranger dans le« backstore» jusqu’au lendemain soir!!!
Ceux qui lançaient des regards furtifs et qui avaient trop peur d’essuyer le refus de la belle convoité secrètement. Se sont fait mettre le grappin dessus par la germaine sans gène, ayant un instinct sur pour dégoter un mâle qui ne prend pas sa place. Et notre bon diable québécois s’en contentera faute de ramasser ses couilles et d’aller chercher celle qu’il désire!
Morale de cette histoire?
De tout temps, les femmes ont été attirées par les hommes ayant une bonne dose d’assurance, de charme , de respect et d’humour.
À ces mâles Québécois pure laine de souche, je dis; osez messieurs, ne vous prenez pas trop au sérieux, relaxez, amusez-vous c’est à force de lancer au but que la rondelle finie par entrer!!!

dimanche 28 mars 2010

La commère et le vautour...

Maîtresse commère sur sa corde à linge perché, tenait en son bec un potin.
Maître vautour par le juteux alléché,
lui tint à peu près ce langage;
hé, bonjour madame commère!
Que vous êtes instruite!
Comme vous semblez au courant!
Sans mentir sur vos potinages,
se rapportant à votre entourage.
Vous êtes la reine des parlons tout bas.
À ces mots, la commère ne s’en pouvant plus de joie,
et pour ébruiter, ce qu’on ne sait pas.
Elle ouvre un large bec, et laisse tomber tous ses bla-bla.
Le vautour s’en saisit et dit; ma bonne dame,
apprenez que tout colportage
vit aux dépens des mémérages.
Cette leçon vaut bien un potinage?
La commère frustrée et en colère,
jura, mais un peu tard, que plus jamais, ne se fera cancanière.


À ces jolis verres, de Provocante De Lafontaine, j’ajouterais que mon blogue n’est ni un journal personnel, ni une biographie non autorisée des gens qui m’entourent.
Mes sujets sont toujours inspirés de plein d’anecdotes, et quand je fais le choix d'un sujet, c’est simplement que depuis 37 ans j’ai entendu plusieurs histoires s'y rattachant. Et, par conséquent peut intéresser beaucoup de monde. C’est donc normal qu’il y ait continuellement quelqu'un qui se sente interpellé et d’autres qui ont l’impression que je parle de leur voisin.
D’autre part si je devais faire le récit de ma vie ce ne serait pas dans un blogue! Et le titre ne serait pas Provocante Karine, car bien que j’aime provoquer des réflexions ou des prises de conscience, Provocante n’est pas le mot que je choisirais pour me décrire! Ce n’est qu’une infime partie de ma riche personnalité! Mais surtout un nom drôlement accrocheur!
Et si je devais passer du temps à écrire la biographie de quelqu'un, je me ferais assurément rémunérer!
Désolée, Provocante Karine n’est pas un blogue de potinage juteux, mais si certains prennent du plaisir en le croyant, je suis heureuse de mettre un peu de joie et de piquant dans leurs vies trop ennuyantes!

dimanche 21 mars 2010

Le jeu de la mort…Une expérience inquiétante.

Cette semaine, je suis incapable de vous parlez d’autre chose que cette expérience réalisée par France 2 intitulée le jeu de la mort, présenté sous forme de documentaire-fiction.
La chaine a élaboré un faux jeu-questionnaire où des participants crédules obéissent aux ordres d’administrer des électrochocs à un homme, qui est en fait un acteur, jusqu’à ce qu’il semble décédé.
Le but : Démontrer un peu à la manière du psychologue américain Stanley Milgram , qui en 1960 avait fait une expérience similaire cherchant à évaluer le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l'autorité. Notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.
À la différence près que Milgram avait pour figure d’autorité un scientifique en sarrau blanc.
Alors que France 2 utilisa une simple animatrice de jeux télé, en n’y ajoutant un public. La tentation des 5 minutes de gloire des années 2000 oblige !

Je vous mets en scène ladite expérience en reproduisant ici le texte de canoë:

Les recruteurs ont déniché 80 «concurrents» prêts à participer à une véritable émission de télé intitulée Zone Xtreme. Chaque participant rencontrait un homme qui était selon ce que leur faisait croire, un autre concurrent (mais qui était en réalité un acteur) qui devait répondre à une série de questions tout en étant attaché à une chaise électrique dans un isoloir.
Dans un jeu d’associations de mots, l’acteur qui jouait le rôle de Jean-Paul est puni par électrochocs de 20 à 460 volts chaque fois qu’il répond incorrectement à la question. Les décharges sont administrées par l’autre concurrent.
Tandis que les mauvaises réponses fusaient invariablement et que le voltage augmentait, l’animatrice, une présentatrice météo renommée de la chaîne France-2, encourageait le participant à ne pas broncher devant ses cris d’agonie. Le public animé ajoutait à la pression.
L’identité des concurrents n’a pas été dévoilée, mais leur visage était bien en vue pendant l’émission.
Jean-Paul continuait de répondre incorrectement et le voltage augmentait. Il suppliait «Laissez-moi sortir! Je ne veux plus jouer!» Finalement, il cessait de répondre et se taisait, même si les décharges continuaient. Les concurrents étaient de plus en plus énervés, mais on leur demandait de continuer. La majorité d’entre eux l’ont fait.
Finalement, 81 pour cent des concurrents ont fait monter le voltage au maximum, à un niveau potentiellement mortel, selon L'Expérience extrême, un livre rédigé par Christophe Nick, le producteur. Seulement 16 personnes parmi les 80 participants se sont retirées.

16 sur 80!!! 64 personnes ont fait monter la charge au maximum, voyant et entendant souffrir un concurrent qu’ils croyaient réel avec une charge qu’ils croyaient aussi réelle???
Comment peut-on choisir délibérément de faire souffrir par notre décision un être humain pour qui la seule faute fut de donner des réponses erronées à un jeu télé???
Et ce, même si le candidat hurlait sa douleur, suppliait de cesser les charges…

La raison évoquée : l’animatrice investie du pouvoir dans ce jeu le demandait en dissuadant le concurrent de se laisser attendrir et le public en voulait encore et encore. Les concurrents sentaient donc une grande pression pour le faire. Y étant fortement encouragé par l’animatrice et la foule le réclamant à grands cris.
Ça me fait vraiment peur, cette folie collective pouvant s’installer si facilement dans nos sociétés modernes se croyant très évoluées et éduquées.
Le fait est que 81% des personnes présentes ont fait preuve d’une violence gratuite et barbare. Et ce, pour la simple cause d’un jeu télévisé!
Ça nous ramène à l’époque des forums romains ou la foule utilisait son pouvoir de vie ou de mort sur un gladiateur. Cette barbarie pris fin avec Honorius empereur d’occident en 404 après Jésus Crist…
Et qu’arriverait-il si un nouvel Hitler se présentait à nous? Vous êtes convaincu que ce n’est pas la même chose?
Vous avez raison, ce serait pire! Hitler dans sa folie était beaucoup plus éloquent que cette animatrice. Qu’adviendrait-il si un spécimen dans son genre, habile à maitriser les médias voyait le jour?
Je trouve cette expérience très inquiétante, car elle démontre que 81% des individus ont été inaptes à faire preuve de discernement, encore moins de jugement et le plus préoccupant; d’aucune empathie pour un être humain.
Soit parce qu’ils en tiraient plaisir ou parce qu’ils étaient incapables de défier l’autorité, si ridicule soit-elle.
Jamais la peur d’être jugé par la foule, une animatrice télé, toutes figures d’autorités possible, ou mon entourage, ne m’aurais empêché de refuser d’infliger un supplice à un être humain. Jamais.
J’ai toujours cru que mon libre arbitre passait bien devant les règles établies. Bien que nous devions en respecter plusieurs pour vivre en société. Personne, si importante ou bien pensante soit-elle ne me fera renoncer au droit que j’ai de réfléchir et de refuser des choses, des situations, ou une conduite que j'estime malsaine, irrespectueuse des autres et de moi-même ou abusive.
Il est vrai que j’ai fréquemment un petit côté anticonformiste, mais on ne m’astreindra jamais à des comportements pour lesquels je ne pourrais plus me regarder dans une glace.
Ça m’inquiète drôlement que 81% de ces gens enivrés, ou croulant sous la pression de la foule et d’une animatrice n’ont pas trouvé la force de refuser d’infliger ces traitements.
C’est de cette façon que se créent des folies collectives meurtrières depuis toujours. En 2010, rien n’a véritablement évolué, à part que maintenant en prime il y a des caméras.
Big Brother lui-même ne croyait pas avoir autant de pouvoir…

mardi 9 mars 2010

Les hommes ces grands enfants naïfs…

J’aime beaucoup les hommes n’en doutez point. Depuis mon plus jeune âge j’ai toujours grandement apprécié leur compagnie. J’ai une grande facilité de contact avec eux tant en amour, qu’en amitié et souvent même, je trouve ça plus naturel qu’avec les femmes. C’est plus simple, plus direct, je sais toujours à quoi m’attendre. Avec un gars il n’y a jamais de message sous j'accent à décoder, même si les filles on peine à le croire! Généralement un gars ce n’est pas très compliqué à comprendre, la mécanique est assez simple tant physiquement que mentalement.
Et sincèrement, j’aime bien ça, c’est plus reposant parfois!
C’est pourquoi je me permets de vous le dire, Messieurs; incroyable comme certains de vous devenez naïf devant une jolie créature! Et ce qui m’étonne le plus c’est qu’en vieillissant ça ne change pas beaucoup…
J’évolue depuis des années dans des milieux plutôt masculins, j’en ai vu plusieurs, pas tous heureusement, mais beaucoup trop, devenir littéralement fou pour une paire de pattes en talons hauts qui faisait son entrée! J’avoue que je trouve ces réactions souvent très enfantines, et surtout peu respectueuses des femmes qui partagent la vie de ces hommes (célibataire passe toujours, mais en couple une petite discrétion serait de mise!) Mais bon, un gars s’t’un gars et il ne faut pas prendre ça trop au sérieux, dit-on…
Le problème se pose lorsqu’une jolie fille leur porte intérêt, à ce moment je crois que la zone du cerveau s’étant développé dès l’ère homo sapienne, cesse de fonctionner. Cette fille surtout si elle se montre chaude pourra leur faire faire n’importe quoi . D’accord dit comme ça, ça semble très drôle et depuis toujours ça alimente les blagues. Mais ça devient moins drôle lorsque le pauvre type se met à faire et à accepter n’importe quoi parce que la dame est belle et sait y faire. Plusieurs se foutent dans un merdier pas possible pour ça et tellement rapidement que leur douce a pu leur cacher un passé plus que trouble, des bibittes dans la tête, un caractère absolument exécrable, rien n’y fait, Jean-Guy n’y voit que du feu!
Évidemment, plus elle est chaude et talentueuse plus ils se mettront rapidement et profondément dans le pétrin et quand la vraie nature de la belle se dévoilera il sera trop tard!
Quand j’entends de ces histoires, je me demande toujours si la vie de ces hommes était ennuyante et morne à ce point, avant la rencontre de cette amazone? Je veux bien comprendre que les hommes accordent un très grand intérêt aux petites douceurs, mais faut-il qu’il en ait été privé longtemps pour perdre les pédales à ce point?
Pourquoi certains hommes ne prennent simplement pas le temps de réfléchir? Depuis quand un cerveau qui cogite empêche la brimbale de travailler? Si l’objet de vos désirs ne vous lâche pas d’une semelle, allez méditer dans la salle de bain!!! Ou encore, plutôt que de perdre votre temps à vanter les mérites de votre nouvelle flamme à tout un chacun afin de bien faire connaitre votre virilité. Utilisez ce temps précieux pour regarder la situation dans son ensemble et cessez de ne focaliser que sur une chose!!!
Quand une fille est trop pressée de vous mettre le grappin dessus, d’investir votre vie familiale, de débarquer chez vous et que de surcroit, vous pouvez dire à vos chums qu’elle est trop parfaite pour être vraie.
Et bien; elle n’est surement pas vraie!!!
Ne précipitez pas l’invitation à débarquer avec ses cartons. Et si vous croyez être tombé sur l'épicurienne rêvez, qui en demande toujours encore et encore, soyez encore plus sur vos gardes. Ça cache quelque chose assurément.
Attention, il ne faut jamais sous-estimer une femme qui jette son dévolu sur vous, Messieurs!!!
Mais quand ça veut trop, trop vite et trop souvent, ça sent le lapin bouilli!!!
De chaleureuses caresses procurées avec volupté occultent facilement des motivations inavouées!
Soyez donc un peu plus circonspect, alors qu’admirer la beauté d’une femme ne demande que quelques secondes, découvrir sa véritable nature peu prendre quelques mois…
Mais surtout gardez les yeux et les oreilles ouvertes, ça ne gâchera rien à votre plaisir, mais ça vous évitera du temps perdu et un goût amer.
Ce n’est pas parce que nous sommes belles que nous sommes gentilles, aimantes, honnêtes, indépendantes, équilibrées et j'en passe. La beauté ne vient pas automatiquement avec tout l’équipement que vous recherchez, sur certains modèles ces options sont en rupture de stock et parfois, elles ne sont même pas offertes!!!
Et si après un bon essai, une vraie réflexion et une sérieuse lecture des petits caractères au bas de la page vous êtes encore certain d’être tombé sur un de ces modèles haut de gamme. Prenez en grand soin, elle pourrait vous mener loin!!!!

dimanche 28 février 2010

Vancouver 2010

De grandes émotions des images télévisuelles enlevantes. Pour moi, ce sont les plus beaux jeux avec en prime une récolte record de médailles d’or.

Et que dire de la médaille d’or d’un opportunisme ridicule, remise à notre premier ministre Jean Charest, pour sa piètre prestation à la caméra. Malaise. Des félicitations qui étaient aussi fallacieuses que le vidéo était mauvais. Cette cassette se retrouvera à la cinémathèque québécoise, sur le rayon voisin à l’enregistrement mémorable de Stéphane Dion!

On en a vu de grands moments durant les Jeux olympiques de Vancouver 2010!!!

J’ai eu mal aux fesses tant j’étais assise sur le bout de mon divan lors du 500 m de Charles Hamelin et Louis–Francois Tremblay quelle performance incroyable! Sans parler de la pétillante Marianne St-Gelais époustouflante tant sur la courte piste 500 m que dans les estrades encourageant son homme!
Spectaculaire est le mot décrivant le mieux le relais 5000 m chez les hommes. La stratégie du cobra à fonctionner à plein régime rendant la foule en délire et les téléspectateurs avec un sourire géant accroché d’une oreille à l’autre. J’ai trouvé vraiment rafraichissant de voir les gars recevoir leurs médailles d’or et leur joli bouquet de brocoli jauni, surtout Olivier Jean qui ressemble plus à un musicien aux Foufounes électriques qu’à un athlète olympique hyper discipliné. Une allure irrévérencieuse le monsieur, j’adore!

De l’or pour le curling, une discipline des jeux d’hiver que j’ai toujours appréciés. Qui est devenue pour moi à ces jeux une véritable passion lorsque le capitaine Kevin Martin à réalisé sous mes yeux des coups à m’en décrocher la mâchoire! Et que dire de son séduisant et spectaculaire acolyte John Morris décidément le curling à retenue mon attention surement autant que le la skieuse américaine Lindsey Vonn à retenue celle de mon chum!!!
Blagues à part j’ai également suivis les femmes qui ont remporté l’argent avec la charmante et assuré capitaine Cheryl Bernard!

Ce n’est pas avec leurs culottes de curling que la Norvège sera invité à la semaine de la mode parisienne. Misère, ça mérite une contravention de style trouvez moi Jean Airoldi pour leur prochaine sortie!

Jon Montgomery qui s’est couvert d’or sur son skeleton m’a fait découvrir un sport de fou furieux comme dirais l’abonné de Bell «MALADE»!
Jasey Jay Anderson en surf des neiges le bonhomme à 34 ans, il a fait une descente absolument stupéfiante le faisant monté sur la plus haute marche du podium que de fierté pour cet athlète accomplis.

Tessa Virtue et Scott Moir patinant ensemble depuis l’âge de 7 et 9 ans, beaux, gracieux, intenses glissant sur l’or avec une élégance sublime. (Alain Golberg sort de ce clavier!)

Admirable, la leçon de courage, de force mentale et de dignité qui nous est venue par une délicate et jolie jeune femme. Joannie Rochette est à 24 ans, une grande dame décorée de bronze et anoblie par cette épreuve. Nul doute, elle devait porter le drapeau.

Une autre grande dame; Clara Hugues qui après avoir remporté deux médailles de bronze en cyclisme aux jeux d’Atlanta, remporte à 37 ans une médaille de bronze au 5000 m «INCROYABLE» ! Puis cette fille originaire de Winnipeg est venue répondre aux questions du journaliste dans un français surprenant…Quand nous pensons qu’un pourcentage de plus en plus élevé de gens ne parle aucunement français à Montréal…Encore plus surprenant de voir aux Jeux olympiques le nombre de Canadiens anglais s’exprimant dans un français très acceptable eux qui vivent dans des provinces pratiquement entièrement anglophones...Étonnant…

Même si mon cœur était avec l’équipe du Canada lors de la demi-finale contre les Russes, je n’ai pu empêcher un élan d’admiration pour l’infinie patience d’Alexander Ovechkin. Les Canadiens ne l’ont pas lâché d’une lame, il y avait toujours quelqu'un pour le pousser dans le dos ou lui étirer l’élastique du jack-strap!!!
Je ne peux passer sous silence les ailes de poulet et les nachos faisant de notre petit groupe de partisans gaillards de véritables patates de sofa en cette finale pour la médaille d’or opposant les Canadiens aux Américains. Ainsi que la réanimation cardio-respiratoire que l’on du effectuer sur mon conjoint au moment du but égalisateur, nous condamnant à une période de prolongation tant redoutée. Ce fut sous des effusions de joie hystérique que nous avons vu Sydney Crosby tricoter la rondelle jusqu’au fond du filet. C’est pas des farces j’en ai presque chanté le Oh Canada main sur le cœur! (S’cuse moi papa!)

Chapeau aux hockeyeuses, skieuses, patineuses, bobeuses et surf des neigeuses que je n’ai pas nommées. Ainsi qu’aux skibosseux, patineux, surf des neigeux et quadrabobeux!

Notre premier ministre monsieur Harper qui nous a fait honneur de sa réelle présence dans les estrades tout au long des jeux, nous évitant ainsi des remerciements préenregistrés dans un français laboriiiU. Devait très certainement être à la tête de l’équipe de concepteurs du spectacle de fermeture.
Nous y reconnaissions facilement toute sa passion pour la grande culture, polices montées démontées, castors bricolés, orignaux volants sans traîneaux, feuilles d’érable trop sucrées, bucherons, et canots d’écorce. Vraiment, rien n’y manquait à part peut-être un peu de bon gout, une pincé de subtilité une larme de magie…Mais bon, les grands chefs indiens et leurs majestueux plumages entouraient monsieur Harper qui avait le visage aussi expressif et souriant qu’un Inukshuk!
Mais le plus intéressant dans cette cérémonie était de voir tous ces athlètes extraordinairement accomplis radieux et ravis de nous avoir donné un si grand spectacle en se dépassant.
Vancouver 2010 restera un baromètre pour l’avenir. Il y aura avant et après Vancouver, mais avec tous ces médaillés qui reviendront dans 4 ans et ces athlètes prometteurs s’étant classés dans les 10 meilleurs tous les espoirs sont permis pour Sotchi 2014!